Contribution de la France à la prochaine collecte de données européenne : on fait le point à Brest !

Du 13 au 15 septembre, le siège de l’Ifremer[1] a accueilli le Comité de pilotage de la DCF -Data Collection Framework- en vue de programmer l’engagement de la France en termes de collecte de données halieutiques en Hexagone et Outremer pour la période 2024-2027. Coordonné par l’Administration française, ce comité de pilotage fait aussi le bilan de l’année écoulée et des projections scientifiques avec les dix organismes contributeurs.

Divers dispositifs de collecte sont mis en œuvre pour l’observation de la pêche professionnelle : en mer sur des navires océanographiques et des navires de pêche, en rivière pour les espèces amphihalines, à terre sur des points de débarquement, ou en laboratoire lors de prélèvements biologiques.

Pour l’année 2022, la Direction Générale des Affaires Maritimes, de la Pêche et de l’Aquaculture -DGAMPA- a salué l’excellence des collectes menées et la qualité de traitement des données transmises, évaluées par le Comité Scientifique Technique et Économique des Pêches -CSTEP- (comité d’avis de la Commission européenne).

En 2024, le suivi de la pêche de loisirs fera l’objet de réflexions et dans l’ensemble, l’essentiel du plan de travail national français restera identique. Pour les trois prochaines années, la collecte de données biologiques sur les espèces d’Outremer s’intensifiera progressivement.

Les contributions des organismes en charge de ce suivi sont coordonnées par la DGAMPA et concernent quatre volets des pêcheries françaises : les écosystèmes, la biologie, les activités de pêche et les aspects socio-économiques. L’acquisition des données halieutiques en France est ainsi répartie comme suit :

  • L’Ifremer, principal collaborateur des quatre volets, pour les pêcheries des façades Mer du Nord, Manche, Atlantique, Méditerranée et ultramarines (exceptées celles effectuées par les partenaires ci-dessous) ;
  • L’IRD[1] pour la pêche thonière tropicale française dans les océans Indien et Atlantique ;
  • L’OFB[2] pour les espèces amphihalines et les pêcheries de Mayotte ;
  • L’INRAE[3] pour les espèces amphihalines ;
  • L’OEC[4] pour l’observation des captures sur navires de pêche professionnelle en Corse ;
  • Le MNHN[5] pour le suivi biologique des raies et requins en Hexagone ;
  • Le SSP[6] pour les données socio-économiques ;
  • Nantes Université-Lemna[7] pour les données socio-économiques des navires ayant une comptabilité ;
  • FranceAgrimer pour le suivi de la pêche de loisir.

[1] Institut de recherche pour le développement

[2] Office français de la biodiversité

[3] Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement

[4] Office de l’environnement de la Corse

[5] Muséum national d’histoire naturelle

[6] Service statistique public

[7] Laboratoire d’économie et de management de Nantes-Atlantique